Pénurie de guides touristiques et problèmes opérationnels avec les bus électriques
Réception de nouvel an des entreprises d’autobus et d’autocars de Flandre occidentale
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Lors de la réception de nouvel an de la section de Flandre occidentale de la FBAA, le président provincial Emmanuel Vansteelandt a indiqué qu’outre la pénurie de chauffeurs et de mécaniciens, une pénurie de guides touristiques survient pour la première fois. Le président a en outre fustigé les problèmes opérationnels concernant le déploiement des véhicules électriques.
Dans son allocution d’ouverture, le président provincial Emmanuel Vansteelandt a fait référence à la situation politique et économique actuelle. Il a indiqué surtout espérer qu’un nouveau gouvernement fédéral créera un climat favorable pour le entreprises et que le gouvernement flamand n’imposera pas trop d’économies. Il a en outre milité expressément pour une simplification administrative à tous les niveaux ‘car celle-ci n’a jamais été aussi loin que maintenant’ et il a déploré l’abolition du régime d’accises favorable. Une fois de plus, il a abordé la pénurie de chauffeurs en constatant la diminution du nombre de candidats-chauffeurs qui se présentent, pour des raisons qui restent floues.
"Lorsque nous regardons le secteur des autocars, les soucis se sont succédés depuis la pandémie du covid", selon Emmanuel Vansteelandt. "Plus rien n’est comme avant. Cela demande plus de temps pour prendre des rendez-vous et pour régler les choses. La qualité et la quantité baissent. Il faut encore ajouter à cela l’augmentation de l’inflation, dont je constate qu’elle n’est pas toujours répercutée partout dans notre secteur. Qui plus est, nous voyons que le secteur des autocars est de plus en plus confronté à la problématique des zones basses émissions, de l’inaccessibilité des villes ainsi que du nombre décroissant de places pour se garer ou pour laisser monter ou descendre les voyageurs. Outre la pénurie de chauffeurs et de mécaniciens, une pénurie de guides touristiques apparaît maintenant pour la première fois et ce pour un nombre croissant de destinations”.
Difficultés avec Retibo, assurances et livraisons retardées
En ce qui concerne le transport régulier, Emmanuel Vansteelandt a indiqué qu’il devient difficile de se prononcer à ce sujet. “Tout le monde attend encore les nouveaux services qui doivent être effectués pour De Lijn. En tant que secteur, nous nous sommes engagés très fortement en matière de transition énergétique. Nous devons maintenant également prouver que nous pouvons le faire mais nous sommes confrontés à pas mal de problèmes. L’aménagement des dépôts pour les véhicules électriques, les retards de livraisons des bus électriques et le retard lors de l’installation de Retibo par De Lijn, ce qui nous obligera peut-être à acheter un véhicule supplémentaire pour assurer le service. Il y a également le problème des assurances à la fois pour les dépôts et pour les véhicules qui sont deux fois plus chères que pour les bus diesel.
Selon le président provincial, les premiers problèmes opérationnels surgissent également sur les bus électriques. Il a fait référence à la situation où un bus avec une batterie entièrement rechargée était prêt à partir jusqu’au moment où il s'est avéré que les caméras-rétroviseurs ne fonctionnaient pas, ce qui a obligé de mettre le véhicule sur le côté et d’utiliser un autre bus.
En conclusion, Emmanuel Vansteelandt a suggéré de rendre la plateforme d’exploitants plus accessible pour le transport régulier spécial et de rendre l’application pour les chauffeurs plus conviviale.
