

200 élèves anversois conduisent pour la première fois un bus
Le rallye des métiers On The Move a eu lieu pour la 5ème fois les 25 et 28 avril. A cette occasion, le site d'exploitation de Corneel Geerts Transportgroup à Wijnegem a accueilli deux cents élèves de 4ème année de l'enseignement secondaire qui ont pu découvrir des professions du secteur des transports. Ils ont également pu prendre place au volant d'un bus. Nous avons recueilli leurs réactions.
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Liens entre l'enseignement et le marché du travail
Le rallye des métiers fait le lien entre l'enseignement et le marché du travail. Vu la grave pénurie de chauffeurs de bus, il est certainement intéressant pour notre secteur que des élèves puissent être mis en contact direct avec la réalité du terrain lors d'une telle journée. Ils ont même pu conduire eux-mêmes un bus sur un parking fermé et effectuer un parcours technique. « J'attendais cela avec impatience. Je voulais vraiment essayer de conduire un bus, » indique Liza (17 ans). « C'était palpitant, car je ne l'avais évidemment jamais fait auparavant. Il s'agit d'un gros bus qui a un énorme poids. Mais cela s'est mieux passé que je ne le pensais. Nous avons appris qu'il faut prendre les virages larges parce que les roues avant se trouvent derrière nous. » Mohammed (17 ans) possède un permis de conduire provisoire pour voiture et a donc déjà un peu d'expérience de la conduite. « C'est bien de pouvoir ressentir à quoi cela ressemble vraiment de conduire un bus. Ce grand volant, la manière dont le véhicule tourne et dont on prend un virage, c'est tout de même très différent d'une voiture. »
Liza
Mohammed
Une grande responsabilité
Ce n'est pas encore certain qu'ils opteront pour la profession de chauffeur. « J'aime voyager. Un car permet évidemment de se rendre dans de beaux pays, » rêve Lamija (17 ans). Elle n'est cependant pas certaine de vouloir embrasser la profession. Mohammed aussi se voit traverser de beaux paysages le soir vers des destinations lointaines. Mais plutôt au volant d'un camion. « Je m'imagine cependant exercer ce métier un petit moment. En combinaison avec un autre job. » Enver (16 ans) réfléchit à la responsabilité d'un chauffeur de bus : « Si quelqu'un devait être blessé par ma faute, je me sentirais très coupable. Vous avez une grande responsabilité vis-à-vis d'un groupe de personnes. »
Lamija
Bilal
Bilal (15 ans) -- un vrai talent selon l'instructeur - pense que chauffeur de bus est un métier à faire à un âge plus avancé. « Je veux d'abord exercer une autre profession. Il sera ensuite encore temps de devenir chauffeur de bus » pense-t-il avec beaucoup de clairvoyance.
Découvrir la profession
« L'objectif d'une telle journée consiste surtout à planter une petite graine dans l'esprit de ces jeunes », indique Elisabeth Salaets, consultante sectorielle du Fonds Social Car & Bus. « Nous donnons à ces étudiants une vision large du marché du travail et leur faisons également découvrir des professions qu'ils connaissent moins bien, telles que chauffeur de bus. Il faut laisser décanter tout cela. Si cette journée fournit à terme un chauffeur de bus, alors ce sera déjà une réussite. » La demande de ce type d'initiatives est grande dans les écoles. Par manque de places, plus de cent élèves ont dû être refusés. « Nous trouvons important qu'en plus de la théorie, les élèves puissent également expérimenter la pratique. Lors d'éditions précédentes de ce rallye des métiers, nous envoyions uniquement des élèves de l'enseignement technique et professionnel. Mais aujourd'hui, nous sommes également venus avec une classe de l'enseignement général de la filière économie. Peut-être ne pensent-ils pas directement à devenir chauffeur de bus, mais nous voulons leur offrir un large aperçu du secteur économique dans lequel ils se retrouveront, » explique la professeure et accompagnante Heather Sinnaeve de l'école KNMC de Merksem.