

Approfondir ses connaissances est bénéfique pour tous
Les chauffeurs aussi doivent bénéficier d'une formation continue
L’environnement de travail change rapidement. Le secteur des bus et des autocars ne fait pas exception. Les chauffeurs doivent donc constamment rafraîchir leurs connaissances et leurs compétences. On n’a jamais fini d’apprendre. En termes de culture d'apprentissage, nos entreprises ont encore des progrès à faire.
Partagez cet article avec vos collègues
L’environnement de travail change rapidement. Le secteur des bus et des autocars ne fait pas exception. Les chauffeurs doivent donc constamment rafraîchir leurs connaissances et leurs compétences. On n’a jamais fini d’apprendre. En termes de culture d'apprentissage, nos entreprises ont encore des progrès à faire.

Les bénéfices de la formation continue
Il y a bien sûr les formations périodiques obligatoires qui permettent aux chauffeurs de combler régulièrement les lacunes dans leurs connaissances. C’est le cas de la formation continue pour le Code 95. En lançant la campagne « Iedereen kan Bijleren », la fondation flamande de l'innovation et du travail (le SERV) souhaite toutefois promouvoir la formation continue en collaboration avec un certain nombre de secteurs professionnels, parmi lesquels le secteur des autobus et des autocars. « Certains chauffeurs sont désireux de développer des compétences étrangères au Code 95, mais qu'ils jugent tout de même importantes. En tant qu’entrepreneur, nous devons prêter attention à ces demandes », analyse Elisabeth Salaets, coordinatrice à la FCBO. « Tout le monde ne suit pas l'évolution rapide des applications numériques. Par ailleurs, certains chauffeurs ressentent le besoin de mieux connaître l’autre langue nationale. Ce ne sont que deux exemples parmi tant d’autres. Chaque employeur devrait pouvoir identifier ses besoins spécifiques. »
Formation et motivation
« Offrir aux travailleurs la possibilité de suivre des formations favorise également leur rétention », souligne Elisabeth Salaets. « Ils se sentent considérés. Ils élargissent leur horizon et leurs compétences. Ils y voient même peut-être de nouvelles opportunités au sein de l’entreprise. Nous avons besoin d'une culture d’apprentissage permanent. C’est beaucoup trop rarement le cas aujourd'hui et cela doit changer. La formation est un droit. En attendant, des talents se perdent. » Les entreprises doivent donc se prêter à l’exercice sur base volontaire. Elles doivent par exemple se demander qui pourrait suivre une formation de mentor ? Le mentor peut accompagner les stagiaires ou les nouveaux chauffeurs. En effet, ces personnes ont souvent l’impression d’être perdues dans leur nouvel environnement. « D’autres chauffeurs encore ont peut-être une connaissance limitée de la langue, à l’oral ou à l’écrit. Pour eux, compléter un formulaire est déjà une épreuve en soi. Au lieu de le faire à leur place, il est préférable de les aider à développer leurs connaissances afin qu’ils puissent s’en charger eux-mêmes. Dans chaque entreprise, il y a des bénéfices à tirer dans tous les domaines. Après tout, au final, on consacre moins de temps à un travailleur bien formé », ajoute Elisabeth Salaets.
Efficacité de la formation continue en groupe
Martine Kempeneers (56 ans), chauffeur chez Multiobus à Tirlemont, a soumis à son employeur une demande de formation concrète. « Chez Multiobus, les trajets touristiques s’effectuent souvent avec une remorque. Mon permis de conduire ne me permettait pas d’assurer ces trajets. Au lieu de rester chez moi à me tourner les pouces, j’ai demandé à mon employeur de suivre la formation appropriée. Cela n’a posé aucun problème. » Martine a ainsi repris sa carrière en main et a retrouvé le contrôle des trajets qu’elle peut effectuer. Résultat : une collaboratrice heureuse et motivée qui peut accomplir des missions plus variées. C’est donc bénéfique pour tous.
« J’aime suivre régulièrement des formations de groupe avec d’autres chauffeurs », explique Martine. « Pendant et après la pandémie, beaucoup de choses ont changé dans notre travail sur le plan numérique. On reçoit alors des documents explicatifs. Mais lorsque nous y sommes confrontés concrètement dans la pratique et que nous sommes en mesure de s'y exercer tout en bénéficiant d’un encadrement, la compréhension est meilleure et plus rapide. De plus, en groupe, les autres participants posent souvent des questions auxquelles je n’ai pas pensé, mais qui sont utiles. Encore un exemple ? J’aime le contact humain dans mon travail. Mais on a parfois affaire à des clients difficiles. Grâce aux formations, je sais comment réagir au mieux dans une telle situation. Ces connaissances procurent également une certaine tranquillité d'esprit. »

Vous souhaitez en savoir plus sur les formations pour les chauffeurs ?
Prenez contact avec Elisabeth Salaets, coordinatrice FCBO, à l’adresse elisabeth.salaets@sociaalfonds.be.