
Jean Foucart, chauffeur d’autocars à seulement 20 ans, se lance chez Fermontours
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À tout juste 20 ans, Jean Foucart a pu commencer à travailler chez Fermontours à Tournai, après sa formation à la conduite organisée par le Forem à Estaimpuis. Initialement, il travaillait sous un contrat du Forem, mais Thierry et Nicolas Fermont, très satisfaits, lui ont depuis fait signer un contrat à durée indéterminée.

Début d’année, Jean Foucart, alors 19 ans, commençait sa formation de conduite au centre de formation du Forem Logistique Hainaut, à Estaimpuis. « J’aime être au volant et je voulais travailler dans le transport. Je voulais avoir un contact social avec les voyageurs et j’ai donc expressément choisi le bus et le car plutôt que le camion. J’ai commencé la formation en mars 2024, avec deux autres apprenants. En ce qui concerne la formation pratique, nous devions d’abord maitriser toutes les manœuvres sur le terrain avant de pouvoir prendre la route. Sans ces connaissances, impossible de circuler avec un bus dans le trafic. Nous avons ensuite suivi environ trois semaines de leçons pratiques sur la route. Fin juillet, j’avais mon permis de conduire en poche. J’ai ensuite suivi une formation continue et encadrée chez Fermontours, organisée en collaboration avec le Fonds social Bus & Car et le Forem. Le courant est tout de suite passé. Depuis, je conduis pour eux et j'ai obtenu un contrat fixe. C’est un travail varié qui comprend entre autres des trajets scolaires vers la piscine ou la salle omnisports en semaine. Le week-end, je m’occupe d'excursions d'une journée ou du transport de joueurs de foot ou de supporters. »
Un chauffeur représente votre entreprise
« Nous travaillons depuis presque vingt ans avec le Forem d’Estaimpuis », raconte Thierry Fermont. « Au moins 8 chauffeurs de bus et de cars sur 10 y ont été formés. Nous connaissons bien les collaborateurs du Forem d’Estaimpuis et savons ce que nous pouvons attendre les uns des autres. Généralement, je juge assez rapidement si un candidat-chauffeur est apte à conduire pour nous. Vous connaissez vos clients, vos missions et vos programmes de voyage et vous sentez immédiatement si quelqu'un est prêt à avoir des horaires irréguliers et à travailler le week-end. Vous évaluez ce que ce chauffeur dégage et comment il ou elle se présente. En effet, un chauffeur représente aussi votre entreprise. »
Jean Foucart en est lui aussi convaincu : « Ce n’est pas seulement une question de tenue vestimentaire. C’est aussi la manière dont vous interagissez avec les clients, comment vous pouvez éventuellement les aider à monter et à descendre ou à transporter leur bagage. Il faut aussi conduire de manière sûre et douce. Votre comportement se répercute sur l’entreprise pour laquelle vous roulez. »

Nicolas Fermont (gauche) et Thierry Fermont (droite), heureux de l’arrivée d'un jeune chauffeur motivé tel que Jean Foucart (milieu).
Heureux d'avoir un jeune chauffeur motivé
« Sachant que la moyenne d’âge des chauffeurs de bus est de 55 ans, nous sommes très heureux d’avoir pu recruter un jeune chauffeur motivé. Nous devons effectivement aussi penser à l’avenir de l’entreprise », précise Nicolas Fermont.
« Au début, Jean roulait principalement dans la région, mais nous avons progressivement étendu ses missions », ajoute Thierry Fermont. « Je serai en tout cas content quand il aura 21 ans parce qu'il pourra aussi conduire à l’étranger. Pour nous, c’est très important puisque nous organisons énormément d’excursions d'une journée vers la France à partir de Tournai et de ses environs. Et puis, après un certain temps, il pourra aussi rouler dans le sud de la France ou en Allemagne, à l'occasion des marchés de Noël. Pour l’instant, il roule avec une boite de vitesses manuelle. Si vous pouvez rouler en manuel, vous pouvez conduire tous les autres cars. »
Accompagner et informer les nouveaux chauffeurs
« Souvent, nous l'accompagnons également, ne serait-ce que pour le présenter à nos clients fidèles, lui faire découvrir le trajet ou l'aider dans une manœuvre spécifique sur un site difficile où il doit régulièrement se rendre, comme sur la route menant au stade du Standard de Liège », ajoute Thierry Fermont.
« Je ne laisse personne partir sans donner des informations sur le trajet », souligne Nicolas Fermont. « Nous roulons souvent pour la SNCB, pour remplacer les trains annulés. Il faut alors être capable de rouler vers toutes les gares de village, qui sont souvent petites. Ce n’est pas évident et il n’est pas possible de planifier le trajet sur le GPS. En tant que gérants, nous sommes souvent au volant et nous connaissons donc de nombreux passages difficiles. Vous devez emprunter des rues étroites ou vous vous retrouvez face à un pont sous lequel vous ne pouvez pas passer, ce qui vous oblige à faire un long détour. Les collègues aussi sont une bonne source d'informations pour Jean ».